Ballhaüs

Une production Le Lieu Exact

Événement protéiforme.

Photographies Edouard Ducos et Agnès Roux

Création, scénographie et mise en scène Leslie Bourgeois

Jeu : Clara Lefort, Julia Mevel, Katérina Ntroudi (en alternance), Eléonore Pasquet, Marina Reynaud, Tarek Bouhouch, Thomas Lesous, Bastien Steenkiste.

Textes : extraits de « Le Toucher de la hanche » de Jacques Gamblin, « Je suis comme je suis » de Jacques Prévert, « Manque » de Sarah Kane, « Ondine » de Jean Giraudoux, « Le Tigre » de Pablo Neruda, « L’extase de la femme muette » de Howard Barker, « Le P’tit Bonheur » de Félix Leclerc et « Respire! » de Anja Srnec Todorovic.

Musique : « The man I love » et « So easy to love » par Billie Holiday, « El desierto » par Lhasa de Sela, « So ein Kuss kommt von allein » par Palast Orchester mit seinem Sänger Max Raabe, « Swan Lake, OP 20/2 » par Berlin Symphonic Orchestra, « Sway » par Dean Martin et « Yumeji’s theme » par Shigeru Umebayashi

« La danse fonctionne à l’inverse du monde offert par la télévision, les ordinateurs, les jeux vidéo. Au delà des mots, elle fait retrouver à l’être humain un moyen de communiquer aue le monde actuel, tellement cérébral, néglige. Elle fait retrouver le sens du sacré, du partage, du plaisr à être ensemble, elle propose une envolée vers des univers mal définis par les mots, mais si riches de sensations. » Nadine Beaulieu.

Ballhaüs n’est pas une pièce de théâtre. Il s’agit d’un objet protéiforme à regarder, à écouter et à expérimenter. Il s’agit avant tout d’un événement. Les visiteurs entrent dans une salle des fêtes, des fêtes passés. Dans lequel un balayeur amasse les serpentins laissés au sol. Les spectateurs s’installent, une fois leur nom annoncé, autour de tables couvertes de nappes usagées et de consommables liés à la fête. On entend « Sway » interprété par Billie Holiday.

Le Bal reprend.

Ballhaüs donne alors à voir un événement où les acteurs, leurs actions, leurs prises de parole, la scénographie et les spectateurs sont présentés ensemble, formant une oeuvre plastique. Le texte est dit au spectateur, pas de quatrième mur. La dramaturgie est orientée vers la performance. La mise en oeuvre de chaque action, même simultanée, est écrite, comme un tissage. Chaque élément résonne avec l’autre, le spectateur en dégage la trame.

On y trouve quelque chose de poétique et d’atemporel, de joliment désuet ouvrant le champ des possibles sur la délicatesse des sentiments.

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